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Xianfeng

Xianfeng, romanisation Wade-Giles Hsien-feng, nom de personne (xingming) Yizhu, nom de temple (miaohao) Wenzong, nom posthume (shi) Xiandi, (né le 17 juillet 1831 à Pékin, Chine- mort le 22 août 1861 à Rehe ), nom de règne (nianhao) du septième empereur de la dynastie Qing (1644-1911/12) de Chine. 22 août 1861, Rehe), nom de règne (nianhao) du septième empereur de la dynastie Qing (mandchoue) (1644-1911/12) de Chine. Pendant son règne (1850-61), la Chine est assaillie à l’intérieur par la rébellion des Taiping (1850-64) et à l’extérieur par des conflits avec les puissances européennes qui empiètent sur son territoire.

Au moment où l’empereur Xianfeng monte sur le trône en 1850, l’empire Qing est au bord de la désintégration. Quelques mois seulement après qu’il soit devenu empereur, la rébellion des Taiping a éclaté dans les provinces de Guangxi et Guangdong en Chine du Sud. Les troupes mandchoues que l’empereur a envoyées pour réprimer la rébellion se sont révélées si inefficaces que les rebelles ont pu se déplacer vers le nord jusqu’au bassin du fleuve Yangtze, prendre la ville de Nanjing en 1853 et organiser une expédition infructueuse pour prendre Pékin (1854-55), la capitale chinoise. Pour faire face à la rébellion, Xianfeng dut reconnaître le déclin des capacités de combat des Mandchous et s’en remit de plus en plus aux milices de volontaires levées dans les provinces par Zeng Guofan et d’autres dirigeants chinois compétents. Dans le même temps, la rébellion de Nian (1852-68) maintenait des sections de la Chine du Nord dans le désarroi tandis que le gouvernement était préoccupé par les rebelles du sud.

Une autre menace majeure provenait de la Grande-Bretagne, de la France et des autres puissances occidentales, qui faisaient pression sur la Chine pour qu’elle étende les privilèges commerciaux qu’elle leur avait accordés par le traité de Nanjing (1842). Xianfeng refuse de négocier directement avec les envoyés européens et, en réponse, les forces britanniques et françaises occupent Canton en 1857 et obligent la Chine à conclure avec elles les traités de Tianjin en 1858. Xianfeng refuse cependant de ratifier les traités, et en réponse, les forces anglo-françaises commencent à avancer vers Pékin. Xianfeng refuse de croire que les alliés européens puissent prendre sa capitale, mais il est contraint de fuir la ville, humilié, lorsqu’ils l’atteignent en octobre. L’empereur reste dans la ville de Rehe (Jehol, aujourd’hui Chengde) pendant que ses ministres signent la Convention de Pékin, qui signifie l’acceptation par la Chine des traités de 1858. Honteux de sa fuite, Xianfeng refusa de retourner dans sa capitale après que les Européens l’eurent évacuée, et il mourut peu après.