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Xepi

PHARMACOLOGIE CLINIQUE

Mécanisme d’action

XEPI est un médicament antimicrobien .

Pharmacodynamique

Relation exposition-réponse

La relation exposition-réponse pour la zénoxacine après une application topique n’a pas été étudiée, cependant ; arelation est peu probable car l’exposition systémique après une application topique est négligeable .

Pharmacocinétique

Absorption

Quatre études pharmacocinétiques ont étéconduites chez 110 patients utilisant des concentrations variables de crème d’ozenoxacine, jusqu’à 2% (deux fois la concentration de la formulation commercialisée). Trois de ces études ont évalué l’absorption systémique chez des sujets sains et chez des sujets atteints d’impétigo. Ces études ont été menées avec une application unique ou répétée de jusqu’à 1 g de crème d’ozenoxacine sur une peau intacte ou abrasée (jusqu’à 200 cm² de surface). Aucune absorption systémique n’a été observée chez 84 des 86 sujets, et une absorption systémique négligeable a été observée au niveau de détection (0,489 ng/mL) chez 2 sujets.

Distribution

La liaison de l’-ozénoxacine aux protéines plasmatiques était modérée (~80 à 85%) et ne semblait pas dépendre de la concentration. Comme une absorption systémique négligeable a été observée dans les études cliniques, la distribution tissulaire n’a pas été étudiée chez l’homme.

Elimination

Métabolisme

L’-ozénoxacine n’a pas été métabolisée en présence de disques de peau humaine fraîche et a été minimalement métabolisée dans les hépatocytes humains.

Excrétion

Les études n’ont pas été étudiées chez l’homme en raison de l’absorption systémique négligeable observée dans les études cliniques.

Microbiologie

Mécanisme d’action

L’ozénoxacine est un médicament antimicrobien de type quinolone. Son mécanisme d’action implique l’inhibition des enzymes de réplication de l’ADN bactérien, l’ADN gyrase A et la topoisomérase IV. L’ozonoxacine s’est révélée être bactéricide contre les organismes S. aureus et S. pyogenes.

Résistance

Le mécanisme de résistance aux quinolones peutarriver par des mutations d’un ou plusieurs des gènes qui codent pour l’ADN gyrase ou la topoisomérase IV. Les organismes résistants seront généralement porteurs d’une combinaison de mutations au sein des sous-unités gyrA et parC.

Dans l’ensemble, la fréquence des mutants résistantssélectionnés par l’ozonoxacine est ≤10-10.

Interaction avec d’autres antimicrobiens

L’ozenoxacine a été testée en association avec 17 autres agents antimicrobiens couramment utilisés contre S. aureus et S.pyogenes.Des interactions d’antagonisme avec l’ozenoxacine ont été observées avec la ciprofloxacine contre S. aureus.

Activité antimicrobienne

L’ozonoxacine s’est révélée active contre la plupart des isolats des micro-organismes suivants, à la fois in vitro et dans les infections inclinées :

Bactéries Gram-positives

Staphylococcus aureus (y compris les isolats résistants à la méthicilline)

Streptococcus pyogenes

Etudes cliniques

L’innocuité et l’efficacité de XEPI pour le traitement de l’impétigo ont été évaluées dans deux études multicentriques, randomisés, en double aveugle et contrôlés par placebo (essai 1, (NCT01397461) et essai 2, (NCT02090764)). Sept cent vingt-trois (723) sujets âgés de deux mois et plus, dont la surface corporelle affectée pouvait atteindre 100 cm², et ne dépassait pas 2 % pour les sujets âgés de 2 mois à 11 ans, ont été randomisés pour recevoir XEPI ou un placebo. Les sujets ont appliqué XEPI ou le placebo deux fois par jour pendant 5 jours. Les sujets présentant une maladie de peau sous-jacente (par ex,dermatite eczémateuse préexistante), un traumatisme cutané, des signes cliniques d’infection secondaire ou des signes et symptômes systémiques d’infection (comme la fièvre), ont été exclus de ces études.

Le succès clinique global a été défini comme l’absence de nécessité d’une thérapie antimicrobienne supplémentaire de la ou des zones affectées de base et l’absence/la réduction des signes et symptômes cliniques évalués à la fin du traitement (jour 6-7), comme suit : absence d’exsudats/pus, de croûtes, de chaleur tissulaire et de douleur ; et érythème/inflammation, œdème tissulaire et démangeaisons jugés moins que légers dans l’essai 1 ; et absence de cloques, d’exsudats/pus, de croûtes et de démangeaisons/douleurs, et érythème/inflammation léger ou amélioré dans l’essai 2. Le tableau 2 ci-dessous présente les résultats de la réponse clinique à la fin du traitement.

Tableau 2 : Réponse clinique à la fin du traitement dans l’essai 1 et l’essai 2 chez tous les sujets randomisés

Les bactéries les plus fréquemment identifiées étaient S. aureuset S. pyogenes. Le tableau 3 ci-dessous présente les résultats du succès clinique à la fin du traitement chez les sujets présentant S. aureus ou S. pyogenes à la base.

Tableau 3 : Succès clinique à la fin du traitement dans l’essai 1 et l’essai 2 chez les sujets présentant S. aureus ou S. pyogenes

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