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Vous passez des vacances au Canada ? Voici' à quoi pourraient ressembler vos vacances d’été

Publiée le 21 mai 2020 à 10 h 10 ET
Mise à jour le 23 mai 2020 à 14 h 07 ET

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TORONTO — À l’approche de l’été, de nombreux Canadiens se demandent à quoi ressemblera la saison avec les restrictions sur la socialisation, les rassemblements publics et les voyages qui jettent une ombre sur la planification de leurs vacances.

Les voyages d’été seront certainement différents au milieu de la pandémie de COVID-19 cette année, avec des voyages internationaux improbables — même vers les États-Unis puisque la frontière reste fermée aux voyages non essentiels pour un autre mois, au moins. Cependant, les frontières de certaines provinces sont ouvertes, offrant aux Canadiens la possibilité d’explorer leur propre pays en prenant la route au lieu de prendre l’avion.

Il n’y a pas de restrictions de voyage de la Colombie-Britannique à l’Ontario, mais les responsables provinciaux de la santé demandent aux résidents d’éviter les voyages non essentiels à l’intérieur et à l’extérieur de leur province d’origine.

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Bien que la Saskatchewan n’ait pas fermé sa frontière interprovinciale, le gouvernement a émis un ordre en avril qui restreint tous les voyages non essentiels à destination et en provenance des communautés du nord de la province.

Le Manitoba a également mis en place des points de contrôle d’information aux postes frontaliers provinciaux — dont quatre entrant de la Saskatchewan et un de l’Ontario – mis en place pour informer les voyageurs des risques du COVID-19.

Des barrages routiers ont été mis en place au début de la pandémie à travers le Québec dans le cadre des efforts visant à contenir la propagation du COVID-19. La province a commencé à les retirer au début du mois de mai, y compris le poste de contrôle à la frontière entre Ottawa et Gatineau, mais les responsables de la santé affirment que les déplacements non essentiels entre les régions ne sont toujours pas recommandés.

Dans les provinces de l’Atlantique, les règles concernant les voyages sont beaucoup plus strictes.

Terre-Neuve-et-Labrador a modifié la Loi sur la protection et la promotion de la santé publique le 4 mai pour mettre en œuvre une interdiction de voyager interdisant l’entrée dans la province à toute personne autre que les résidents permanents et les travailleurs des secteurs essentiels. Le projet de loi donne le pouvoir à la police de potentiellement expulser de la province les personnes qui ne sont pas des résidents principaux. Cependant, une action en justice a été déposée par l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC) pour contester la législation.

Au Nouveau-Brunswick, des agents de la paix sont postés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à chacun des sept points d’entrée terrestres interprovinciaux de la province pour faire respecter l’état d’urgence de la province interdisant tout voyage non essentiel, y compris le tourisme et les visites sociales. La Nouvelle-Écosse a également mis en place des postes de contrôle à tous les principaux points d’entrée dans la province, où toute personne entrant dans la province est arrêtée et interrogée. L’Île-du-Prince-Édouard reste fermée aux non-résidents jusqu’en juin.

Les trois territoires ont des ordres de santé publique actifs interdisant les voyages non essentiels du reste du Canada, avec des exceptions pour les résidents de retour, les travailleurs essentiels et les personnes exerçant des droits de traité. Le Nunavut exige que tous les voyageurs — même les résidents de retour ou les travailleurs essentiels — s’isolent pendant 14 jours dans des centres désignés à Ottawa, Winnipeg, Edmonton ou Yellowknife avant de se rendre sur le territoire.

Alors que le Yukon est fermé aux visiteurs, les résidents sont autorisés à voyager dans tout le territoire vers d’autres communautés.

CAMPING, COTTAGES ET LOCATIONS

Alors que les provinces commencent à assouplir les restrictions COVID-19, la réouverture des terrains de camping pourrait permettre à certains de prendre des vacances d’été. Alors que le camping dans les parcs nationaux ne sera pas autorisé avant au moins le 21 juin, la plupart des provinces ont ouvert ou ouvriront bientôt des installations de camping.

En Colombie-Britannique et en Alberta, le camping dans certains parcs et d’autres campings ouvrira en juin si la transmission du virus reste faible. Les campings sont actuellement ouverts en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario et au Nouveau-Brunswick. Le camping n’est pas encore autorisé au Québec.

En Ontario, les campeurs saisonniers sont autorisés à accéder à leur VR et à leur roulotte et à passer la nuit sur les terrains de camping, mais seulement si la roulotte ou le VR se branche aux services d’électricité et d’eau. Les terrains de camping à l’intérieur des parcs provinciaux demeurent interdits.

Selon l’Association canadienne de camping, certaines provinces ont déjà annulé les camps de nuit pour les enfants cette année, mais les perspectives de camps de jour dans certaines régions du pays sont toujours en suspens.

Pour ceux qui ne sont pas intéressés par le camping, les cabines et autres locations à court terme peuvent être une option.

Au Canada, la location d’une propriété cet été dépend de la province que vous voulez visiter. En outre, AirBnb a mis à jour ses politiques, interdisant toutes les unités qui permettent la tenue d’une fête pendant la pandémie et supprimant toute liste qui tente d’exploiter la situation en se présentant comme un « refuge sûr »

Les locations à court terme sont interdites pour le moment au Québec et en Ontario afin de décourager les voyages en pleine pandémie, mais les propriétaires saisonniers peuvent rester dans leurs chalets. Les responsables de la santé demandent aux propriétaires saisonniers de faire preuve de prudence lors de leurs visites, car ceux qui vivent à l’année dans les lieux de prédilection saisonniers craignent qu’un afflux de visiteurs ne favorise la propagation du COVID-19. Les responsables de la santé de ces provinces recommandent de rester à l’écart des propriétés de loisirs si ce n’est pas nécessaire.

À l’Île-du-Prince-Édouard, les résidents saisonniers canadiens sont autorisés à faire une demande pour voyager sur l’île à partir du 1er juin. Ils doivent soumettre les documents pertinents relatifs aux voyages et à la propriété des biens, ainsi que des plans d’auto-isolement avant de se rendre dans la province. Les résidents saisonniers des États-Unis et les visiteurs des autres provinces ne sont pas autorisés.

Pour les Canadiens qui traversent les frontières interprovinciales en voiture, il est possible qu’ils soient arrêtés à un point de contrôle et qu’on leur demande de fournir des documents sur la propriété du chalet. Si vous n’êtes pas en mesure de la produire, alors vous pourriez être contraint de rebrousser chemin.

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