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Qu’est-ce qui fait un bon lecteur ?

La fluidité

La fluidité est probablement la première chose à laquelle la plupart d’entre nous pensent quand nous entendons le terme « bon lecteur ». Il s’agit de la capacité à lire les mots (décoder) de manière fluide et rapide.

Le décodage est ce que nous commençons à enseigner dès que nos enfants apprennent leur ABC. Ils apprennent les symboles afin de pouvoir déchiffrer le code. Un enfant qui a du mal à donner un sens aux lettres ne sera pas en mesure de décoder les mots, et cette difficulté à décoder les mots signifie qu’il aura également du mal à les comprendre. Une fois le décodage assuré, l’enfant commence à lire plus facilement et avec moins d’efforts. Cela permettra aux parties cognitives de la lecture de se mettre en place plus facilement.

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Ability to Remember

Dans un foyer Charlotte Mason, nous sautons les questions de compréhension et les feuilles de travail et utilisons plutôt la narration comme outil de compréhension. Nous pouvons évaluer ce dont un enfant se souvient en lui demandant de raconter après chaque lecture. Si un enfant ne peut pas raconter, il y a plusieurs possibilités différentes quant à la raison. Il se peut qu’il ne soit pas attentif, qu’il n’ait pas compris le livre ou qu’il soit désintéressé. Finalement, à force de répéter l’acte de narration, nos enfants apprendront à être attentifs et seront capables de se souvenir de ce qu’ils ont lu.

Je recommande vivement le livre de Karen Glass, Know And Tell, pour aider à développer une meilleure compréhension de la narration.

Penser sur la pensée- Métacognition

J’ai d’abord appris la métacognition en tant que jeune professeur d’arts du langage dans une école intermédiaire, avant que les résultats des tests ne deviennent la grande dame de l’éducation. La métacognition est une façon élégante de dire : « Penser à la pensée ». C’est important en lecture car cela nous permet de contrôler ce que nous comprenons et ce que nous ne comprenons pas en lisant. Elle nous permet de prédire ce qui va se passer, de reconnaître que nous n’avons pas été attentifs et de faire des déductions que l’auteur n’a pas explicitement formulées. À quoi ressemble la métacognition dans un foyer Charlotte Mason ?

Parler des livres. Après la narration de nos enfants, c’est formidable de poser des questions qui vont jusqu’aux idées derrière ce que nous lisons. Nous ne posons pas des questions de surface, mais celles qui creusent profondément ce que l’enfant pense du livre, comme « Que penses-tu que cette idée signifie ? Penses-tu que cette idée est juste ? » Ils vont réfléchir plus profondément à ce qu’ils ont lu grâce à des questions comme celles-ci.

Intérêt

C’est peut-être l’aspect le plus important et le plus mal compris pour devenir un « bon lecteur ». Les gens confondent souvent un lecteur en difficulté avec un lecteur désintéressé. Si un enfant n’aime pas lire, cela peut entraîner un retard dans ses compétences en lecture. Mais, très souvent, un lecteur désintéressé peut lire très bien, mais il ne le veut pas. D’autre part, un lecteur en difficulté peut aimer lire, et juste ne pas avoir les compétences (pour le moment) pour lire de manière productive.

Mais, avec plus de pratique viennent de meilleures compétences en lecture, donc qu’un enfant soit désintéressé ou en difficulté, plus le temps passé à lire, mieux c’est.

Charlotte Mason a dit que l’une des habitudes les plus importantes que nous pouvons donner aux enfants tout au long de leur éducation est l’habitude de lire.