Débruitage optimal par ondelettes pour les phonocardiogrammes
Les phonocardiogrammes (PCG), enregistrements des bruits du cœur, présentent de nombreux avantages par rapport à l’auscultation traditionnelle, car ils peuvent être rejoués et analysés pour obtenir des informations spectrales et fréquentielles. Le PCG n’est pas un outil de diagnostic aussi largement utilisé qu’il pourrait l’être. L’un des principaux problèmes du PCG est la corruption du bruit. De nombreuses sources de bruit peuvent polluer la GPC, notamment les bruits de respiration du fœtus si le sujet est enceinte, les bruits des poumons et de la respiration, le bruit ambiant et le bruit du contact entre l’appareil d’enregistrement et la peau. Un stéthoscope électronique est utilisé pour enregistrer les bruits du cœur et le problème de l’extraction du bruit du signal est traité par l’utilisation d’ondelettes et de moyennes. Le signal est décomposé à l’aide de la transformée en ondelettes discrètes. En raison de la décomposition efficace des signaux cardiaques, leurs coefficients d’ondelettes ont tendance à être beaucoup plus grands que ceux dus au bruit. Ainsi, les coefficients inférieurs à un certain niveau sont considérés comme du bruit et sont éliminés par seuillage. Le signal peut alors être reconstruit sans perte significative d’information dans le contenu du signal. Les questions auxquelles cette étude tente de répondre sont les suivantes : quelles familles d’ondelettes, quels niveaux de décomposition et quelles techniques de seuillage éliminent le mieux le bruit dans un PCG. L’utilisation de la moyenne en combinaison avec le débruitage par ondelettes est également abordée. Les applications possibles de la transformée de Hilbert à l’analyse des bruits cardiaques sont discutées.